Amber Magissa - [Terminée]

La jeune femme de la famille Magissa vit le jour, il y a vingt-deux maintenant. Sa mère l’ayant porté, Cynthia était une enchanteresse, son autre génitrice hermaphrodite était une mercenaire ayant l’habitude de voyager un peu partout. Amber vint au monde doté des mêmes attributs que sa mère mercenaire, Charlotte.

Charlotte vint alors stopper ses activités de façon temporaire, le temps que la demoiselle soit en état de se débrouiller par elle-même et surtout lui offrir un environnement plus stable pour grandir. La mercenaire savait aussi reconnaître que sa femme ramenait à la maison des revenues, plus stable que son activité pouvant varier très rapidement. Ainsi Amber grandit dans un environnement des plus sains, traînant souvent avec la mercenaire, cette dernière ayant un langage un peu rustre, les premiers mots de la future enchanteresse furent des insultes en dialectes locales de Charlotte. Ce qui provoquait le rire de l'hermaphrodite et des soupir chez Cynthia.

Maintenant que la demoiselle savait marcher, parler convenablement et surtout qu’elle avait un minimum conscience d’elle-même. Charlotte partait à l’aventure se faisant moins présente, fragilisant le lien fabriqué avec Amber, donnant beaucoup de moment de larme ou de rancœur selon les périodes de sa vie, aux moments des retrouvailles.

En partie, cela vint rapprocher Cynthia et Amber, surtout lorsque cette dernière montra une affinité avec les arts magiques. Sa mère l’orientant vers les mêmes talents quel, afin de l’inciter à reprendre la boutique et lui offrir un avenir certains. Son éducation devint plus dense, devant en plus d’apprendre les bases du langage, des notions mathématiques pour tenir la boutique, l’enchantement venait s’ajouter à ses activités. Amber n’en garde pas un mauvais souvenir, mais pas non plus un bon, elle se souvient juste qu’elle devait apprendre et mémoriser beaucoup de chose. Au final, elle se rend compte que grâce à cette façon de faire, sa mémoire est plutôt bonne.

La voilà maintenant avec la dizaine, elle sait lire et écrire, même si cela vient à manquer encore un peu de fluidité par moment, mais l’âge comblera ses défauts. Les cours étaient plus légers, mais exclusivement orientés vers la magie. Elle avait mémorisé les runes, glyphes et cercles qui étaient utilisés par les enchantements, maintenant, elle devait apprendre comment les agencer, cela la rendait impatiente, car elle apprenait ce dont elle devait se servir, mais pas à quoi cela allait lui servir réellement. N’ayant pas encore étudié les objets qu’elle pouvait enchanter ou ce qu’elle pouvait vraiment produire.

C’est Charlotte qui vint canaliser cette frustration, lors de ses retours de mission, elle s'exerçait avec sa fille aux quelques arts du combat qu’elle s’avait maîtriser. Elle lui apprit les rudiments de l’épée et les bases au corps-à-corps. Pour finalement transformer cela en combat réel et lui apprendre qu’il fallait être plus malin et fourbe que son adversaire pour rester en vie. Une leçon qu’elle appliquera souvent lors des affrontements pour essayer de gagner malgré sa différence de taille.

Enfin, avec quelques années, la demoiselle étudiait enfin les autres composants de ses enchantements et particulièrement l’herbologie, c’était l’aspect qui venait l’intéresser le plus. Alors que pour sa mère, Cynthia, elle appréciait plus l’étude des artefacts et des bijoux. C’est aussi durant cette période qu’Amber éveilla son don, celui de pouvoir stocker la végétation, elle mit du temps à en voir toutes les facettes, mais cela lui permettait de conserver des plantes rares et surtout garder une certaine qualité sur le produit et faire plus facilement de la vente et promotion dans les autres régions lorsqu’elle partait en voyage avec Cynthia.

La demoiselle avait maintenant seize ans, c’est à cette époque que sa sœur cadette vint le jour, une belle différence d’âge, mais qui arrangeait ses parents. Cynthia pouvait laisser une partie de la boutique aux rênes d’Amber. Ce fut pendant ces trois années-là, jusqu’à l’approche de ses vingt ans, qu’elle due apprendre le contact client et surtout que pour une fois, on ne lui enseignait rien. C’était son esprit qui devait faire le tri et analyser les erreurs qu’elle faisait, une bonne expérience pour elle, venant forger une partie de son caractère.
C’est aussi durant ces années qu’elle découvrit les plaisirs de la chair avec l’une de ses clientes régulières, ce n’était même pas une relation pleines de sentiments, mais seulement de désir, la découverte de l’autre et de soi. Ce fût un déclic pour Amber, une addiction nouvelle qui venait de naître. Elle n’enchaînait pas les relations, faisant plutôt durer ses longues aventures, mais elle apprit à connaître le corps de l’autre et l’explorer en détail n’étant fermé à aucune expérience.

À l’aube de ses vingt-deux ans, elle négocia avec sa mère pour lui racheter la boutique, lui permettant de vivre chez elle paisiblement et d’élever sa sœur et que Charlotte ait la chance de continuer son métier de mercenaire. C’était aussi un moyen pour Amber de prendre son envol du cocon familial et vivre sa vie sans restrictions dues à la présence de sa famille.