Lilith, ancienne garde du corps [EN COURS]

Lilith est depuis sa plus tendre enfance une esclave. Elle a donc appris à respecter ses maîtres comme ils le demandent, cela étant rapidement devenu une chose normale pour elle. On peut dire qu'elle est d'une docilité à toute épreuve, obéissant au moindre ordre qu'on peut lui donner. Pourtant, il faut savoir que si elle en aurait envie, elle pourrait sans problème se rebeller et essayer de s'enfuir, mais cette idée ne lui à jamais traversé l'esprit. Jusqu'à présent, elle à toujours très bien été traitée par son seul et unique maître, dont elle était chargée, avec sa famille, de sa protection. Elle ne sait donc pas ce qu'est être un esclave maltraité par son propriétaire. Elle lui vouait une fidélité sans faille, le considérant comme son ''Alpha''. Elle était elle-même un membre neutre de la meute que composait sa famille, ni dominante, ni soumise.

Autrement, c'est une jeune louve-garou plutôt timide, allant rarement d'elle-même vers les autres, préférant rester en retrait devant des groupes, l'observant de loin. Elle sait cependant se montrer très douce et attentionnée avec les personnes qu'elle aime, enfin, plutôt une fois qu'elle leur fait confiance, ce qui est plutôt long. Elle peut même être très agressive si jamais on s'en prend à ces personne-là, étant prête à tout pour les protéger, tel la louve qu'elle est. De par sa situation d'esclave, elle n'a jamais eu l'occasion de faire de rencontre amoureuse pour le moment, ne s'intéressant pas à cela de toute manière.

Elle est extrêmement curieuse, cherchant toujours à apprendre de nouvelles choses sur des sujets aussi vastes que variés. De part ailleurs, étant très intelligent, elle est capable 'apprendre et de retenir vite ce qu'on lui enseigne. Cependant, depuis son accident, elle prend très mal le fait d'être réduite physiquement et de ne plus pouvoir assurer son rôle de garde du corps, se laissant alors dépérir.

Je suis née il y a de cela 21 ans, dans la cité de Silit, la seule que je n'ai jamais connu. Mes parents étaient deux loups-garoux, esclaves d'un riche et bon maître qui les avaient achetés à l'origine pour créer une meute pour le protéger. Rapidement, je vins au jour avec un frère jumeau. Notre maître, n'ayant jamais pu avoir d'enfant, s'occupait de nous tel un grand-père, un grand-père qui pouvait tout de même décider de notre destin. Mais je n'ai jamais eu une enfance malheureuse, bien au contraire, j'ai toujours eu ce dont jamais besoin et même une éducation. En grandissant, mon frère et moi furent former au combat, pour tout comme nos parents, protéger notre maître et sa famille. Loin de moins l'idée de me vanter, mais j'étais plutôt douée pour ça, surtout tout ce qui concernait les combats rapprocher, préférant me servir de mes poings plutôt que d'arme.

Nous n'avions pas à nous plaindre, nous étions bien traités, mangions à notre faim et recevions même un petit salaire. Ce dernier nous servait surtout à acheter de petite bricole puisque nous étions totalement entretenus par nos maîtres. Pour ma part, j'aimais m'acheter toute sort de livre, peut-importe de quoi il parlait, je n'avais qu'une hâte c'était d'avoir le temps de me plonger dedans et de le dévorer, d'une traite le plus souvent.

Mais comme dit un certain proverbe, toutes les bonnes choses ont une fin. La mienne arriva un soir, alors que je devais raccompagnée le neveu de mon maître jusqu'à chez lui après qu'il soit venu lui rendre visite dans l'après-midi. Nous traversions les rues sombres de Silit lorsque nous fûmes pris en embuscade par un groupe d'hommes, qui voulait visiblement s'en prendre au jeune homme. Sans réfléchir, puisque j'avais été éduquée pour cela, je fis tout ce qu'il fut en ma capacité pour le protéger. Durant ce combat contre plusieurs, je fus blésée à plusieurs reprises, à divers degrés. La plus grave blessure fut un coup de dague en plein dans l'articulation de l'épaule. Je n'avais jamais connu une telle douleur... Pourtant, je réussis à protéger le neveu de mon maître, arrivant à le raccompagner jusqu'à chez lui avant de rentrer à mon tour, complètement à bout de force et perdant du sang.

Je ne me souviens plus vraiment de ce qu'il se passait ensuite, on m'avait donné quelque chose contre la douleur et pour dormir. Je ne me réveillais que le lendemain, en fin de journée. J'étais allongée dans mon lit, me sentant encore groggy par le médicament. Mais en voyant le visage de ma mère qui se tenait à mon chevet, je comprenais que quelque chose n'allait pas. J'apprenais alors que j'avais perdu l'usage de mon bras gauche à cause du coup que j'avais reçu la veille.

Les premières semaines fut les plus dures, je devais apprendre à ne me servir plus que d'un seul bras. Mais le plus dur fut quand notre maître mourut, quelques jours plus tard suite à une maladie fulgurante. Nous étions tous accablés par cette perte, mais rapidement nous apprîmes que l'homme que nous pensions riche était en réalité criblé de dette auprès de diverses personnes. La famille prit alors la -lourde ? Je ne sais pas- décisions de nous vendre, ma famille et moi. C'est ainsi que je me retrouvais alors mise à la vente tel un objet sans valeur, alors que je ne pouvais même plus servir en tant que garde du corps...